Fördert die politische Miliz die Korruption?
| Diskussionsbeitrag erschienen in civitas 4/2012, Zeitschrift für Gesellschaft und Politik des Schweizerischen Studentenvereins STV
Das Milizsystem ist korruptionsanfällig
Es brauchte jahrelangen politischen Druck, bis die Parlamentsmitglieder ihre Interessenbindungen offen legen mussten. Heute ist das geregelt, jedes Parlamentsmitglied muss das Büro schriftlich über seine beruflichen Tätigkeiten, über seine Tätigkeiten in Führungsund Aufsichtsgremien sowie in Beiräten und Stiftungen unterrichten. Ebenfalls geregelt ist, dass Parlamentsmitglieder zur Vermeidung von Interessen- und Loyalitätskonflikten nicht in führenden Positionen von Organisationen mittun dürfen, in welchen der Bund eine beherrschende Stellung innehat, wie das bei der Post, der SBB, der RUAG, der SRG und der ETH zum Beispiel der Fall ist.
So kann man im Register der Interessenbindungen auf der Webseite des Parlamentes einsehen, welches Parlamentsmitglied in wie vielen Gremien dabei ist. Und da findet man Listen mit bis zu 30 und mehr Einträgen pro PolitikerIn. Soweit so gut! Was aber völlig fehlt, sind Angaben über die Geldflüsse, die über diese Mandate an Parlamentsmitglieder gehen. Es macht einen Unterschied, ob jemand ehrenamtlich eine gemeinnützige Organisation präsidiert oder ob jemand, weil er im Parlament sitzt, ein lukratives Beirats- oder Verwaltungsratsmandat erhält. Wenn da grosse Beträge fliessen, ist die Unabhängigkeit in Gefahr und es besteht akute Korruptionsgefahr.
Denn es ist eine alte Weisheit, dass «wes Brot ich ess, des Lied ich sing». Deshalb muss wenigstens dringend veröffentlicht werden, welche Beträge von welchen Interessengruppen an welche Parlamentsmitglieder fliessen. Damit ist die Korruptionsgefahr zwar noch nicht gebannt, aber durch Transparenz etwas verringert. Noch viel besser wäre es, wenn National- und Ständeräte überhaupt keine lukrativen Nebentätigkeiten mehr ausüben dürften, aber dazu müsste sich die Schweiz vom Mythos Milizsystem verabschieden.
Le système de milice est sujet à la corruption
Il a fallu des années de pressions politiques pour que les membres du Parlement aient l’obligation de déclarer leurs intérêts publiquement. Dorénavant, un règlement arrête que chaque membre du Parlement doit aviser le bureau par écrit concernant leurs activités professionnelles, leurs activités dans les activités de gestion et d’organes de surveillances, ainsi que dans les conseils d’administration et de fondation. Il est même stipulé que les membres du Parlement ne peuvent pas occuper une fonction dirigeante au sein d’une organisation où la Confédération détient une position dominante telle que la Poste, les CFF, RUAG, la RTS et les écoles polytechniques afin d’éviter les conflits d’intérêts et de loyauté.
Ainsi le registre des intérêts sur le site Internet du Parlement permet de voir quel membre du Parlement est présent dans quelle organisation. Dans ce registre, figurent des listes de 30 entrées ou plus par politicien. Tout cela est très bien. Cependant l›information sur les flux de trésorerie qui vont au-delà des mandats des membres du Parlement font encore totalement défaut. Il réside une différence entre député qui préside une organisation à but non lucratif à titre bénévole et un député qui reçoit un siège dans un conseil d’administration ou un mandat de conseil parce qu’il siège au Parlement. S’il y a là de gros flux financiers, l’indépendance est mise en danger et il existe un grave risque de corruption.
L’expression «manger dans la main de quelqu’un» n’est pas innocente. Par conséquent, il est urgent de publier au moins quels montants sont versés par quels groupes d’intérêts à quels membres du Parlement. Ainsi, le risque de corruption n’est certes pas éliminé mais au moins réduit grâce à la transparence. Il serait encore mieux que les députés au Conseil national et au Conseil des Etats ne puissent plus exercer d’activités accessoires lucratives mais pour cela la Suisse devrait renoncer au mythe du système de milice.